Contrat d’association par lequel la banque contribue au financement (formation ou augmentation du capital ou prise de participation) de projets ou d’opérations ponctuelles moyennant une répartition des résultats (pertes ou profits). La récupération de son concours indépendamment des résultats ou l’anticipation sur les résultats est nulle.
Ce contrat fonctionne comme le MUDARABA à la différence qu’il y a plusieurs apporteurs de fonds et que l’entrepreneur fait également un apport en capital. Les bénéfices ainsi que les pertes sont partagés en proportion des apports de chaque partie.
On distingue deux types de MUSHARAKA :
MUSHARAKA définitive ou continue : Le but pour les partenaires étant de rester impliquer dans le projet de façon définitif.
MUSHARAKA moutaniquissa (dégressive) : Les apporteurs de fonds ont l’intention de se retirer du projet. L’entrepreneur remboursera selon un échéancier prédéterminé les apports des autres parties.
Semblable à une joint venture dans le droit francais.