LES CONTRAINTES ECONOMIQUES, GEOGRAPHIQUES :
La finance islamique est fortement corrélée à l’évolution des cours du pétrole et concentrée en termes d’actifs dans les pays du golfe (CCG) et en Malaisie. Les vicissitudes du marché du pétrolier (volatilité du prix du baril et tarissement des réserves) ne peuvent garantir une permanence des niveaux de recettes atteintes ces dernières années bien que la demande ne cesse d’augmenter.
La finance islamique doit s’intégrer pleinement à la mondialisation financière comme un modèle financier à part entière. Citons l’initiative de l’IFSB (Islamic Financial Services Board ) créé en 2002 qui a pour rôle de rechercher des voies d’intégration de la finance islamique à la finance internationale.
LES CONTRAINTES TECHNIQUES :
Les banques islamiques doivent prendre en compte les exigences liées aux normes de Bâle II destinées à mieux appréhender les risques bancaires et principalement le risque de crédit ou de contrepartie et les exigences en fonds propres. En termes de normes comptables, l’AAOIFI, l’Accounting and Auditing organization of islamic financial institution, a pour mission d’harmoniser les règles comptables des banques islamiques.
Les différentes interprétations de la jurisprudence musulmane, liées aux 4 écoles juridiques (Hanafites, malékites, chafiites et hanbalites) par les Sharia Board peut être source de divergences dans l’élaboration de produits financiers. Cependant la différence d’interprétation peut être perçu comme un élargissement de la gamme de produits proposés (une richesse).
LES CONTRAINTES HUMAINES :
La finance islamique manque de cadres dotés d’une double compétence (Finance/Fiqh) notamment en Europe et aux Etats-Unis en ce qui concerne les techniques financières et les compétences en droit musulman. L’université d’Harvard a quant à elle, créer un département de finance islamique. Les pays du Golfe sont, eux, déjà dotés de formations particulières.
Les plus pessimistes estimations chiffrent le besoin de spécialistes à 2000 dans les 10 prochaines années…aujourd’ hui ils ne sont qu’une centaine….En ajoutant qu’il faut au minimum 10 ans de formation pour former un spécialiste !!
Le 25 Novembre 2008 restera sans doute gravé dans l’histoire de la Finance islamique en France, une offre de formation dédié a la finance islamique est proposé par un institut privé (l’IFESI) accompagné par les plus grands experts français en droit, en finances, en sociologie, en jurisprudence islamique, accompagné également par l’association Finequity qui réunit des acteurs afin de permettre une meilleure compréhension des finances éthiques. L’université de Strasbourg a lancé également un diplôme universitaire en finance islamique qui débutera en Janvier 2009…
La finance islamique est fortement corrélée à l’évolution des cours du pétrole et concentrée en termes d’actifs dans les pays du golfe (CCG) et en Malaisie. Les vicissitudes du marché du pétrolier (volatilité du prix du baril et tarissement des réserves) ne peuvent garantir une permanence des niveaux de recettes atteintes ces dernières années bien que la demande ne cesse d’augmenter.
La finance islamique doit s’intégrer pleinement à la mondialisation financière comme un modèle financier à part entière. Citons l’initiative de l’IFSB (Islamic Financial Services Board ) créé en 2002 qui a pour rôle de rechercher des voies d’intégration de la finance islamique à la finance internationale.
LES CONTRAINTES TECHNIQUES :
Les banques islamiques doivent prendre en compte les exigences liées aux normes de Bâle II destinées à mieux appréhender les risques bancaires et principalement le risque de crédit ou de contrepartie et les exigences en fonds propres. En termes de normes comptables, l’AAOIFI, l’Accounting and Auditing organization of islamic financial institution, a pour mission d’harmoniser les règles comptables des banques islamiques.
Les différentes interprétations de la jurisprudence musulmane, liées aux 4 écoles juridiques (Hanafites, malékites, chafiites et hanbalites) par les Sharia Board peut être source de divergences dans l’élaboration de produits financiers. Cependant la différence d’interprétation peut être perçu comme un élargissement de la gamme de produits proposés (une richesse).
LES CONTRAINTES HUMAINES :
La finance islamique manque de cadres dotés d’une double compétence (Finance/Fiqh) notamment en Europe et aux Etats-Unis en ce qui concerne les techniques financières et les compétences en droit musulman. L’université d’Harvard a quant à elle, créer un département de finance islamique. Les pays du Golfe sont, eux, déjà dotés de formations particulières.
Les plus pessimistes estimations chiffrent le besoin de spécialistes à 2000 dans les 10 prochaines années…aujourd’ hui ils ne sont qu’une centaine….En ajoutant qu’il faut au minimum 10 ans de formation pour former un spécialiste !!
Le 25 Novembre 2008 restera sans doute gravé dans l’histoire de la Finance islamique en France, une offre de formation dédié a la finance islamique est proposé par un institut privé (l’IFESI) accompagné par les plus grands experts français en droit, en finances, en sociologie, en jurisprudence islamique, accompagné également par l’association Finequity qui réunit des acteurs afin de permettre une meilleure compréhension des finances éthiques. L’université de Strasbourg a lancé également un diplôme universitaire en finance islamique qui débutera en Janvier 2009…