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Au Nom de Dieu le Clément, Miséricordieux
Le Prophète (paix et salut sur lui) dit : « Chercher la science est une obligation pour chaque musulman ».
Il dit aussi : « les Anges étendent leurs ailes à celui qui cherche la science : par satisfaction de ce qu'il fait ».
Et il dit : «Certes, Allah, et Ses anges, les habitants des cieux et de la terre, jusqu'à la fourmi dans sa tanière et jusqu'au poisson prient pour celui qui enseigne aux gens le bien ».
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De la médication [licite], des charmes (ruqâ) et des présages (tira)...
L'Envoyé de Dieu a dit à propos du mauvais augure (chu'm) : ' Si tant est qu'il existe, c'est dans la maison, dans la femme et dans le cheval '.
Pouvez-vous expliquer ce hadith car je ne comprends pas? L'augure dans ce hadith a-t-elle bien le sens bonne ou mauvaise issue? Quel est le rapport avec la maison, la femme et le cheval?
Salam aleikoum,
le hadith que vous citez est authentique (sahih) et se trouve dans le recueil de Boukhari.
Son sens est à rapprocher de celui d'autre hadith :
'Ibn Umar - qu'Allah l'agrée - rapporte :
On mentionna la question de la mauvaise augure devant le Prophète - que la Bénédiction et la Paix soient sur lui - et le Prophète dit:
'Si la mauvaise augure se trouvait dans quelque chose, cela serait dans la maison, dans la femme et dans le cheval.'
Une autre tradition rapporte: 'Tiyyarah (le fait de croire au mauvais sort) est du polythéisme.' (hadith rapporté par Ibn Mas'ud et transmis par l'imam Ahmed, Abu Dawud, Ibn Majah etc.)
Dans un autre hadith, le Prophète - que la Bénédiction et la Paix soient sur lui - a dit :
'Il existe trois choses qui apportent la joie et trois choses qui apportent la misère pour l'homme. Une femme vertueuse, une maison agréable et un bon moyen de transport apportent la joie. Une femme méchante, une maison désagréable et un mauvais moyen de transport apportent la misère.' (Hadith sahih rapporté par l'imam Ahmed, al-Hakim, al-Bazzar et d'autres)
Comme il est de règle, il est impossible d'interpréter un hadith isolément, sans faire référence aux autres sources qui forment un tout.
A la lecture de ces autres traditions, il devient facile de comprendre :
1.- Qu'il est interdit d'attacher trop d'importance à la mauvaise augure et à la superstition.
2.- Que la femme, la maison et le cheval soient les êtres créés auquels l'homme attache le plus d'importance. Et que si la mauvaise augure était réelle, cela affecterait justement ce que l'homme aime le plus.
Wa salam.
Barrakallahou fik pour cette réponse si rapide.
Si je comprends bien, ce hadith :
'Si la mauvaise augure se trouvait dans quelque chose, cela serait dans la maison, dans la femme et dans le cheval.'
Veut dire que si vraiment la mauvaise augure existait, elle toucherait ce que l'homme aime le plus à savoir sa maison, sa femme et sa monture ? Comme elles ne sont pas touchée, cela prouve que la mauvaise augure n'existe pas.
Ais-je bien compris ? C'est incroyable comme notre compréhension des hadith peut-être erronnée à cause du manque de science...
Barrakallahou fik
Salam aleikoum,
Veut dire que si vraiment la mauvaise augure existait, elle toucherait ce que l'homme aime le plus à savoir sa maison, sa femme et sa monture ? Comme elles ne sont pas touchée, cela prouve que la mauvaise augure n'existe pas.
Oui.
Et d'une manière plus profonde, ce hadith peut aussi vouloir dire que c'est notre attachement à la mauvaise augure qui la rend réelle.
Wa salam
Pour revenir au sujet initial qui est le mauvais oeil et la Roqya: je cite ce Hadîh qui rejoint ce que Ashwaq a présenté:
D'après Sahl ibn Hanîf : «Le Prophète sorti de Médine pour aller à la Mecque accompagné par un certain nombre de musulmans dont Sahl ibn Hanîf. Lorsqu'ils arrivèrent aux bancs de rocher d'Al-Kharâr à Al-Juhfa, Sahl ibn Hanîf, qui fut un homme d'une peau très blanche et très douce, se mit à se laver. 'âmir ibn Rabî'a de la famille de 'Uday ibn Ka'b, passant à côté de Sahl ibn Hanîf qui se lavait alors, dit : « Je n'ai jamais vu avant aujourd'hui une peau cachée [du soleil] aussi blanche ! », Sahl s'évanouit aussitôt.
On le ramena au Prophète , en lui demandant «Pourrais-tu aider Sahl? Il n'arrive pas à lever la tête». Il leur demanda alors : «Qui accusez-vous ? ». Ils répondirent: «'âmir ibn Rabî'a ». Le Prophète appela 'âmir et lui reprocha son acte et dit alors : «Pour quelle raison quelqu'un voudrait-il tuer son frère ? Quiconque voit chez son frère quelque chose qui lui plaît, qu'il invoque pour lui la bénédiction d'Allah (Baraka)» rapporté par Mâlik dans Al-Muwatta' dans le chapitre du mauvais oeil (2/938/939),
Puis il demanda à 'âmir de se laver pour Sahl, c'est-à-dire de faire ses ablutions dans un grand récipient en se lavant le visage, les mains jusqu'aux coudes, les genoux, les pieds et en s'aspergeant à l'intérieur de ses habits ; et il ordonna que l'on verse le reste de l'eau utilisée par 'âmir sur la tête de Sahl et sur son dos et de renverser le récipient sur lui. 'âmir fit ce que le Prophète lui demanda et Sahl fut guéri aussitôt, par la grâce d'Allah.
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