Les sites que vous sitez sont tout à fait fiables et vous permettront de mieux connaître le soufisme qui est l'école de l'éducation spirituelle Muhammadienne basée sur le Coran et la Sunna.

La Tariqa Qâdiriyya Boutshîshiyya: est une voie soufie sunnite vivante, son maître actuel est Sidi Hamza Al-qâdirî Al-boutshîshî, elle remonte au grand maître et savant Moulay AbdelQader Al-jilânî..
Elle s'appuie sur le Coran et la Sunna et elle bien représentée dans le monde et surtout en France.Beaucoup de savants sunnites connus et reconnus appartiennent à cette Tariqa comme le professeur Ahmed Lisân Al-Haqq, le grand maître Sidi Abdel Azîz Benseddîq Al-ghumârî...

voici un bref aperçu sur la biographie de son maître:
http://www.saveurs-soufies.com/la-tariqa-qadiriyya-boutchichiya-voie-vivante/sidi-hamza-qadiri-boutchich
Et pour sa chaîne initiatique(chaîne de transmission):
http://www.saveurs-soufies.com/la-tariqa-qadiriyya-boutchichiya-voie-vivante/l%E2%80%99histoire-de-la-tariqa-qadiriyya-boutchichiya
et
http://www.saveurs-soufies.com/la-tariqa-qadiriyya-boutchichiya-voie-vivante/sidi-al-moukhtar-al-moujahid-et-sidi-boumediane

Voir aussi l'ouvrage de notre frère sociologue Karim Bendriss (le renouveau du soufisme au Maroc):
http://livre.fnac.com/a1337786/K-Ben-Driss-Le-renouveau-du-soufisme-au-Maroc

------Pour une meilleure compréhension du soufisme:----------

* Réfutations des préjugés sur le soufisme : voir les articles:
http://www.saveurs-soufies.com/le-tassawuf-soufisme/

* L'histoire et les racines du soufisme:
http://www.saveurs-soufies.com/le-tassawuf-soufisme/quest-ce-que-le-soufisme-histoire-et-evolution


* Définitions du soufisme :

Comment se débarrasser des maladies des coeurs et des vices cachés (haine, ostentation, jalousie, orgueil...) ...
Allah nous prévient pourtant : « Et laissez le dehors et le dedans du péché », Coran : sourate 6, verset 120. « Et n'approchez pas des turpitudes - tant de ce qui en paraît que de ce qui s'en cache. », Coran : sourate 6, versets 151.
Comment purifier le coeur et éduquer l'âme ?
Le prophète (paix et salut sur lui) dit : « il y a dans le corps un morceau de chair s'il est sain tout le corps devient sain et s'il est corrompu tout le corps devient corrompu : et bien il s'agit du coeur... »Hadîth rapporté par l'Imâm an-Nawawî entre autre dans ses « quarante hadîth ».
Allah nous dit aussi : « Le jour où ni les biens, ni les enfants ne seront d'aucune utilité, sauf celui qui vient à Allah avec un coeur sain » (Coran Sourate 26 ; verset : 88,89) : c'est à partir de ce verset qu'on peut définir le soufisme comme étant la science du coeur, c'est le chemin des connaisseurs et c'est la réponse à nos questions.

Dans le Hadîth du prophète (paix et salut sur lui), dit hadîth de Gabriel : où Gabriel pose les questions relatives à l'Islam, la foi et à l'Excellence, le prophète nous informe à propos de l'Excellence (Ihsân): « l'Excellence consiste à adorer Dieu comme tu si Le vois, car si tu ne Le vois pas, certes, Lui te vois... ». Les spécialistes du soufisme ont l'habitude de définir le soufisme à la lumière de ce hadîth comme étant le plus haut degré de l'Islam : « l'Excellence : Ihsân » et être avec Dieu sans attache en tout moment.

Les soufis pratiquent continuellement la grand Djihad contre les deux ennemis redoutables et invisibles de l'homme : son âme charnelle et ses bassesses d'une part, et le Diable avec ses insufflations d'autre part. Le Prophète (paix et salut sur lui) a dit : « nous sommes revenus du petit djihâd au grand djihâd... », le grand djihâd est donc l'effort permanent et continue pour purifier le coeur et vaincre les deux ennemis redoutables et invisibles de chacun : Satan (le diable) et l'âme charnelle et ses penchants (terrestres).

Les gens du banc (Ahlou As-souffa) qu'on peut considérer historiquement comme les premiers compagnons « soufis » ayant pratiqués les assemblées d'invocations, ont reçu la bénédiction de la révélation :
« Fais preuve de patience (en restant) avec ceux qui invoquent leur Seigneur matin et soir, désirant Sa Face. Et que tes yeux ne se détachent point d'eux , en cherchant (le faux) brillant de la vie sur terre. Et n'obéis pas à celui dont Nous avons rendu le coeur inattentif à Notre Rappel(à l'invocation de Dieu), qui poursuit sa passion et dont le comportement est outrancier » Coran :Sourate Al-Kahf (la caverne), verset 28.
Ainsi, le Prophète a reçu l'ordre divin de s'allier à ce groupe de compagnons mecquois et d'invoquer Dieu avec eux. Les gens du banc (Ahlo As-souffa) (qui d'après certains historiens musulmans sont à l'origine du mot Soufi ) étaient une formation de compagnons d'origine étrangère (à l'Arabie) (Bilâl Al-habashî, Salmân de Perse, Sohayb Ar-Rûmî ...) pauvres et souffrants des injustices et malmenage de la classe noble des Koraïchites. C'est de leur qualification et de leur aspiration spirituelle que le mot « faqir » : « pauvre à Dieu », et le mot « mourid » -(celui qui veut atteindre la Connaissance de Dieu : terme coranique dans le verset précédemment cité : « Youridoune Wajhahou » : verbe : Youridou, nom : mourid, ce qui veut dire celui qui espère ou veut voir Son Visage ou Sa Face selon les traductions) - tirent les origines et l'authenticité.

Le qadi Shaykh al Islam Zakariya Al Ansari a dit : « le soufisme est la science par laquelle on connaît les états de la purification des âmes, et la pureté des caractères (qualités), et par laquelle s'enrichissent l'extérieur et l'intérieur pour parvenir à la béatitude (félicité) éternelle ».
Le Shaykh Zarrûq a dit : « le soufisme est la science qui vise la pureté des coeurs (c'est à dire à rendre les coeurs sains) et le fait de les dépouiller de tout ce qui n'est pas Dieu. Le Fiqh est la réforme des actes et la préservation de l'ordre (droiture) et l'expression de la sagesse des principes de la loi (al-ahkâm). Les Usûl sont la science de l'unicité divine par la réalisation effective des preuves, et par l'ornementation (la parure) de la foi par la conviction comme la médecine préserve la santé du corps, ou la grammaire préserve la langue etc.. »
L'imâm des deux groupes Al-Junayd a dit : « Le soufisme est la mise en pratique (en acte) de toutes les qualités nobles »
Et encore : « Le soufisme est entièrement caractères nobles (divins). Celui qui te dépasse en bons caractères te dépasse en soufisme. »
Abû Al-Hasan Ash-Shâdhilî a dit : « Le soufisme c'est exercer l'âme à accomplir les actes de la servitude, et la faire revenir (la soumettre) aux statuts de la Seigneurie. »
Ibn 'Ajîba a dit : « Le soufisme est la science qui enseigne la manière de cheminer (marche initiatique) vers la présence du Roi des rois, la purification de la souillure, et la parure (revêtement) de toutes sortes de qualités vertueuses ; en premier lieu il est science, ensuite bonnes actions et en dernier lieu c'est un don.»
« C'est la science par laquelle on connaît de quelle manière les gens parfaits se sont élevés des aspects (natures) humains vers les degrés de félicité divine.»
Et il a ajouté : « La science du tasawwuff n'est connu que de celui qui est éveillé dans la vérité, et celui qui n'en est pas témoin ne peut la connaître ; et comment un aveugle peut-il témoigner de la lumière du soleil ! »
Dans ses qawa'id at-tasawwuf, le Shaykh Zarrûq a dit : Les définitions explicatives du soufisme sont nombreuses ; mais toutes reviennent à une seule : la véracité (la sincérité) de l'orientation vers Allah. »
Quand aux piliers du soufisme, c'est la purification du coeur de ses attaches matérielles et l'affermissement du lien de l'homme avec son Créateur. Car le soufi est celui qui purifie son coeur pour Allah, et purifie ses relations avec Allah, de sorte que les dons de grâce qu'il reçoit d'Allah sont purs. »
Pour montrer que cette science subtile qui est le soufisme n'est pas à la portée de tout le monde on cite ce qu'a rapporté Abû Hurayra qui dit: « j'ai pris du Prophète (paix et salut sur lui) deux récipients (deux genres de sciences), j'ai transmis la première science, quant à l'autre, si je l'avais transmise, on m'aurait coupé la gorge ! » : Rapporté par Al-Bukhârî, Hadîth 100 (p 51) le livre de la science « le sommaire du sahih al-bukhârî » par L'Imam Zein Ed-Dine Ahmed ibn Abdul-Latif A-Zoubaidi (Tome I).

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