Vous le savez sans doute, c'est quelque chose qu'il ne faut pas faire.
Mais il y a toujours des détails et des circonstances qui font qu'on se trouve obligé sans le vouloir ni le désirer (comme au travail par exemple pour ne pas se distinguer des autres ou nous attirer des ennuis).
Voici une fatwa qui répond parfaitement à ce sujet avec tout le détail requis:
http://www.islamophile.org/spip/article610.html
Extrait:
Premièrement, il est interdit de serrer la main d’une femme si cet acte est accompagné de désir ou d’excitation sexuelle, d’un côté comme de l’autre, ou s’il y a un risque de tentation potentiellement évident. La raison en est que l’obstruction aux prétextes de la corruption (sadd adh-dharâ’i`) est une obligation, notamment lorsque se manifestent les signes avant-coureurs de cette corruption ou que se présentent les causes permettant sa réalisation. Ceci se trouve appuyé par ce qu’ont dit les juristes musulmans concernant le contact physique ou le tête-à-tête entre un homme et une de ses proches parentes (mahârim) avec qui tout mariage est définitivement interdit. Bien qu’un tel contact physique ou un tel tête-à-tête soit originellement permis, il devient interdit s’il y a lieu de craindre la mise en branle du désir [1], notamment lorsque la femme en question est par exemple pour l’homme, la fille de son épouse, la mère de son épouse, l’épouse de son père, sa sœur de lait, devant qui il peut parfois ne pas ressentir le même tabou qu’il ressentirait devant sa mère, sa fille, sa sœur, sa tante paternelle ou sa tante maternelle.
Deuxièmement, il est permis de serrer la main d’une vieille dame, sachant que celle-ci ne suscite plus de désir. Il en est de même pour la petite fille, qui ne suscite pas de désir elle non-plus. Les vieillards, ne ressentant plus de désir, sont autorisés à serrer la main d’une femme. Ces règles sont fondées sur des récits rapportant que Abû Bakr — que Dieu l’agrée — serrait la main des vieilles dames, et que `Abd Allâh Ibn Az-Zubayr loua les services d’une vieille dame qui s’occupait de lui alors qu’il était malade, qui le massait et qui lui épouillait les cheveux [2]. Ceci est d’ailleurs confirmé par le Coran, lorsqu’il parle des femmes ménopausées à qui il permet de s’alléger de certains vêtements, chose qu’il ne permet pas aux autres femmes...