Tout d'abord: sachez que le métier d'avocat est tout à fait autorisé en islam, il fait partie de ce qu'on appelle la Wakâla (mandat, procuration). Sauf si vous défendez (prenez) des causes interdites. Donc à vous de ne prendre que des affaires justes (au regard de l'islam)...
Ce qu'on peut dire aussi pour vous encourager à faire le métier d'avocat: c'est qu'en générale dans une terre non musulmane si il y a une communauté musulmane qui s'est constituée: elle aura besoin sûrement de gens compétents qui défendent leur cause juste et leur intérêt légitime dans ces pays...Les exemples de ces besoins se sentent de plus en plus, par exemple la question des voilées expulsées de leur école, ou des caricatures déplacées sur notre bien aimé Prophète (paix et salut sur lui)...
Ensuite:
Voir ce lien qui détaille une réponse compléte et général sur les métiers en terre non musulmane:
http://www.islamophile.org/spip/article861.html
Extrait:
...L'autorisation susmentionnée d'occuper une fonction vaut à condition
que son exercice ne nuise pas aux musulmans. Par exemple, il n'est pas permis à un musulman de travailler en tant qu'officier ou soldat dans une armée qui combat les musulmans. Il ne lui est pas licite non plus de travailler dans une entreprise ou une usine d'armement partie prenante dans une guerre contre les musulmans. Il ne lui est pas permis de travailler dans un organisme ennemi de l'islam et qui combat les musulmans.
De même, tout métier aidant à l'injustice ou à l'illicite est illicite, à l'instar des métiers liés à l'usure, les débits d'alcool, les casinos et les lieux de débauche. Que l'on ne commette pas soi-même l'illicite n'est pas une excuse car, comme nous l'avons précisé précédemment, aider à l'accomplissement du péché est un péché. C'est pourquoi le Prophète - paix et bénédictions sur lui - maudit-il le scribe et les deux témoins d'une transaction usurière, tout comme il maudit celui qui empoche l'usure. Il maudit également celui qui presse le vin et celui qui le sert, au même titre que celui qui le boit.
Tout ceci vaut, bien entendu, en l'absence de nécessité impérieuse obligeant le musulman à gagner son pain dans ce genre de métiers. Si nécessité il y a, on en tient compte à sa juste mesure tout en détestant le métier en question et en cherchant en permanence un autre métier afin que Dieu lui facilite un gain licite, loin de tout péché....