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Doctrine Malikite

Au Nom de Dieu le Clément, Miséricordieux



Le Prophète (paix et salut sur lui) dit : « Chercher la science est une obligation pour chaque musulman ».

Il dit aussi : « les Anges étendent leurs ailes à celui qui cherche la science : par satisfaction de ce qu'il fait ».

Et il dit : «Certes, Allah, et Ses anges, les habitants des cieux et de la terre, jusqu'à la fourmi dans sa tanière et jusqu'au poisson prient pour celui qui enseigne aux gens le bien ».

Qu’Allah fasse de ce Forum une aumône courante pour Sa Face généreuse.

Que nos intentions soient purement pour Allah seul.

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Question sur le voile

 Ashwaq
Lundi 7 Janvier 2008

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Tiré du livre à paraître sur la jurispridence des minorités en Europe:

Question :
Si la femme qui s'est convertie à l'Islam éprouve une gêne et des difficultés à porter le voile légal (le foulard), doit-on l'obliger à le faire et insister, même si cela doit la mener (peut-être) à s'éloigner définitivement de l'Islam ?

Réponse :
En générale : nous sommes tenus de convaincre(informer) (de la façon la plus douce et convenable) la musulmane que le fait de se couvrir est une obligation religieuse, que Dieu le Très Haut ainsi que son Envoyé (paix et salut sur lui) ont ordonnée et qui a fait l'objet d'un consensus de la communauté.

On a déjà évoqué ce qu'est la 'Awra d'une femme pour les 4 écoles et pour tous les savants musulmans : ceci en considérant l'interprétation des versets ci-dessous et les hadîths et aussi la pratique de nos pieux prédécesseurs.

Après: Il est évident que chacun est libre de choisir sa voie ( Allah dit dans le Coran: nulle contrainte dans la religion )

Dieu le Très-Haut dit :
« Dis aux croyantes de baisser les yeux (devant ce qu'il leur est interdit de regarder), de sauvegarder leurs sexes (de tout rapport illicite), de ne pas exhiber leurs atours hormis ce qui est visible. Qu'elles rabattent leurs voiles sur leurs poitrines. » Coran 24/31

Dieu (gloire à Lui ) dit aussi:
« Prophète, dis à tes épouses, à tes filles, aux femmes des croyants de ramener leurs voiles sur elles. Ce sera pour elles le moyen le plus commode de se faire connaître et de ne pas être offensées (dans la rue). » Coran 33/59

C'était aussi la pratique des compagnons, de leurs suivants et des gens de Médine, des premières générations de musulmanes jusqu'à ce que les pressions politiques et les mouvements féministes s'en mêlent de nos jours.

Le voile n'a strictement rien à voir avec l'autorité masculine ! Car en Islam le législateur c'est Allah et non les hommes.

Le voile était aussi une obligation dans les anciens textes du christianisme et du judaisme.

Le voile ne compromet en rien ni l'intégration de la femme ni la modernité.

Dieu a prescrit cette tenue pudique et ce foulard pour la musulmane afin qu'elle puisse être distinguée de la non-musulmane et de la non-pratiquante et afin de l'honorer car ce qui est important(et à mettre en valeur) ce n'est pas le corps mais le coeur et sa piété. Ainsi, par sa tenue, elle donnera l'image de la femme sérieuse et honnête, qui n'est ni une séductrice ni une tentatrice : ni par ses paroles ni par un mouvement quelconque de son corps, afin que celui dont le coeur est pervers ne puisse pas être tenté par elle.

Pour répondre donc à votre question:

Ce qu'on doit dire : c'est que les enseignements de l'Islam dés son avénement se caractérisaient par la sagesse et la pédagogie évolutive (al-marhaliyya): l'exemple évident du Coran par exemple qu'on peut citer: c'est l'abroger et l'abrogeant: comme le vin qui fut interdit par étape: car au début de l'Islam, des compagnons buvaient et le verset qui va interdire définitivement le vin (de la Sourate Al-mâida) et qui abroge les autres versets: n'a été révélé que quand la foi des musulmans est devenu plus solide et l'Islam plus fort (L'interdiction n'a pas été brusque et soudaine mais en respectant des étapes jusqu'à arriver au statut final et définitif de l'interdiction)...Idem pour le voile...Donc les prescriptions de Dieu étaient révélées (à cette époque) au fil de la pré-disposition de la société à recevoir et accepter facilement ces prescriptions et au fur et à mesure que l'Amour de Dieu et de Son envoyé augmentaient dans les coeurs et aussi au fur et à mesure que l'islam et sa société s'organisaient et se fortifiaient...

Donc on conseille de laisser le temps à cette femme pour bien comprendre la religion petit à petit et jusqu'à ce que sa foi augmente: donc commencer d'abord par lui apprendre les fondements de l'Islam (foi,prière, jeûne...) en utilisant la douceur et la sagesse.

Ensuite, il conviendra de l'entourer par des soeurs musulmanes pieuses et sages, afin qu'elle les prenne comme modèle, de même que nous devons la ménager et ne pas recourir à la violence ou à la sévérité. Car Dieu octroie par la délicatesse ce qu'on ne peut obtenir par la violence (comme a dit le prophète(paix et salut sur lui) dans le hadîth sahîh).

Bien que le port du foulard ou du hijab comme on l'appelle de nos jours soit une obligation pour la musulmane, il n'en reste pas moins qu'il n'est qu'une application de la religion et non l'un de ses fondements. Si la sévérité à ce propos ou le recours à la violence sont susceptibles de lui faire rejeter la religion dans son ensemble, il n'est pas permis par la loi musulmane de renoncer à un fondement pour une prescription.

Le principe des équivalences nous impose de nous taire devant ce travers, de peur de tomber dans un travers plus important. C'est là un principe connu et légalement admis.

D'autant plus que ce méfait, même s'il est illicite, fait partie des péchés véniels (mineurs) et non majeurs, vu que la fornication (zinâ) est un péché plus grave que celui-ci, toutes ces choses interdites n'étant que de possibles étapes pouvant mener à un péché majeur. Le péché véniel peut être pardonné (objet de tolérance), alors que ce n'est pas le cas des péchés majeurs. Ainsi, Dieu le Très-Haut dit :
« Si vous évitez (de commettre) les péchés les plus graves, nous vous pardonnerons vos méfaits (véniels) et nous vous ferons entrer généreusement dans le Paradis. » Coran 4/31

Un problème se pose en Europe(France), celui du port du voile dans les établissements publics(école, ministère..) : on peut tolérer à la femme d'ôter son foulard si cela menace son travail (si elle est obligée de travailler et ne peut faire autrement{1}) ou ses études et puis le remettre une fois à l'extérieur de l'établissement en question.

Voir aussi le lien suivant (sur le Forum: Fiqh pour les femmes):
http://www.doctrine-malikite.fr/index.php?action=forum&subaction=message&id_chambre=3395&id_sujet=40084

{1}par exemple la femme qui éléve seule ses enfants et n'a personne pour la prendre en charge.
 Ashaarite
Lundi 7 Janvier 2008

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Remarque:
comme vous l'avez bien dit dans le post sur les péchés majeurs et mineurs: le péché majeur nécéssite un repentir sincére pour qu'il soit pardonné alors que le péché mineur est effacé par la prière ou le jeûne ou l'ablution ou la demande du pardon à Dieu...

Que Dieu nous aide et nous donne la force spirituelle et la foi pour supporter toutes les épreuves de cette vie éphémére.
 Ashwaq
Vendredi 29 Février 2008

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Voici ce qu'on a dit dans la Fatwa ci haut:

Un problème se pose en Europe(France), celui du port du voile dans les établissements publics(école, ministère..) : on peut tolérer à la femme d'ôter son foulard si cela menace son travail(si elle est obligée de travailler et ne peut faire autrement{1}) ou ses études et puis le remettre une fois à l'extérieur de l'établissement en question.

{1} par exemple la femme qui éléve seule ses enfants et n'a personne pour la prendre en charge.
 Ashwaq
Dimanche 3 Mai 2009

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Question:
Pour le Hadîth suivant concernant le voile de la femme pubére (vis à vis des hommes 'étrangers'):
rapporté par Abou Dâwud et Al Bayhaqî :
Aïcha (que Dieu soit satisfait d’elle), a raconté que sa sœur ainée, Asma (que Dieu l'agrée), était entrée chez le Prophète (paix et salut sur lui) portant des vêtements fins. Alors, le Prophète (paix et salut sur lui) détourna la tête et dit : « Asma, à partir du moment où elle est pubère, il ne convient plus que l’on voit de la femme autre chose que ceci, en montrant son visage et ses mains ».
روى أبو داود والبيهقي في سننهما بسنديهما
عن عائشة رضي الله عنها ، أن أسماء بنت أبي بكر دخلت على النبي صلى الله عليه وسلم وعليها ثياب رقاق ، فأعرض عنها وقال : يا أسماء إن المرأة إذا بلغت المحيض لا يصلح أن يري منها إلا هذا وهذا وأشار إلى وجهه وكفيه

Est-il faible?


Réponse:
Certains savants pensent qu'il est faible,mais ce Hadîth (ou son sens) a été rapporté par d'autres voies qui le rendent authentique: par exemple, At-tabarânî dans Al-kabîr(378/143/34) et dans Al-awsat (2/230/8959)...
Ensuite,c'était aussi la pratique des compagnons, de leurs suivants et des gens de Médine, des premières générations de musulmanes...
Enfin, son sens est conforme au verset du Coran cité ci haut (24/31): '...de ne pas exhiber leurs atours hormis ce qui est visible', la majorité des Mufassirîn (commentateurs du Coran ) dont Ibn 'Abbâs (que Dieu l'agrée) affirment que 'ce qui est visible' veut dire: le visage et les deux mains.


: ــ أخرج أبو داود في ' مراسيله ' ( رقم 437 ) ــ كما تقدم ــ بسند صحيح عن قتادة أن النبي صلى عليه وسلم قال : ' إن الجارية إذا حاضت لم يصلح أن يرى منها أن يرى منها إلا وجهها ويداها
وهو مرسل صحيح يتقوى بما بعده ، وليس فيه ابن دريك ولا ابن بشير
ــ أخرج الطبراني في ' الكبير ' ( 34 / 143 / 378 ) ، و ' الأوسط ' ( 2 / 230 / 8959 ) ، والبيهقي من طريق ابن لهيعة عن عياض بن عبدالله أنه سمع إبراهيم بن عبيد بن رفاعة الأنصاري يخبر عن أبيه أظنه عن أسماء بنت عميس أنها قالت : دخل رسول الله صلى الله عليه وسلم على عائشة بنت أبي بكر وعندها أختها أسماء بنت أبي بكر وعليها ثياب شامية واسعة الأكمام ، فلما نظر إليها رسول الله صلى الله عليه وسلم قام فخرج ، فقالت عائشة رضي الله عنها : تنحّي ، فقد رأى رسول الله صلى الله عليه وسلم أما كرهه ، فتنحّت ، فدخل رسول الله صلى الله عليه وسلم، فسألته عائشة رضي الله عنها : لم قام ؟ قال : أو لم تري إلى هيئتها ؟ ! ، إنه ليس للمرأة المسلمة أن يبدو منها إلا هذا وهذا ، وأخذ بكفيه ( كذا في البيهقي ، والصواب ' بكميه ' كما في مصادر التخريج ) ، ثم نصب كفيه على صدغيه حتى لم يبد إلا وجهه . وقال البيهقي : إسناده ضعيف .
قلت : وعلته ابن لهيعة هذا ، واسمه عبدالله الحضرمي أبو عبد الرحمن المصري القاضي ، وهو ثقة فاضل ، لكنه كان يحدث من كتبه فاحترقت ، فحدث من حفظه فخلّط ، وبعض المتأخرين يحسن حديثه ، وبعضهم يصححه . وقد أورد حديثه هذا الهيثمي ' في مجمع الزوائد ' ( 5 / 137 ) برواية الطبراني في ' الكبير ' و' الأوسط ' . ثم قال : ' وفيه ابن لهيعة ، وحديثه حسن وبقية رجاله رجال الصحيح ' .
والذي لا شك فيه أن حديثه في المتابعات والشواهد لا ينزل عن رتبة الحسن ، وهذا منها . وقد قوى البيهقي الحديث من وجهة أخرى ، فقال بعدما ساق حديث عائشة رضي الله عنها ، وبعد أن روى عن بن عباس رضي الله عنهما وغيره في تفسير : ( إلا ما ظهر منها ) ، أنه الوجه والكفان ، قال : مع هذا المرسل قول من مضى من الصحابة رضي الله عنهم في بيان ما أباح الله من الزينة الظاهرة فصار القول بذلك قويا ' . ووافقه الذهبي في ' تهذيب سنن البيهقي ' ( 1/ 38 / 1
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