voir: le lien suivant:
http://www.doctrine-malikite.fr/index.php?action=rubrique&numrub=58
Voici le comment selon notre école (tiré de la Risâla):
Le fidèle peut passer la main sur ses khuffs pour les humecter et ce, qu’il soit en résidence fixe (h’ad’ar) ou en voyage (safar), mais à la condition qu’il ne soit pas [préalablement] déchaussé. Cela signifie qu’il y pourra procéder quand il sera chaussé après s’être lavé les pieds au cours des ablutions rendant la prière valable. Alors, s’il contracte une souillure mineure (h’adath) et veut faire ses ablutions, il lui est loisible de pratiquer ce genre de friction sur ses khuffs. Si ces conditions ne sont pas remplies, il n’a point cette faculté. Cette
friction se pratique ainsi : le fidèle mettra sa main droite sur la partie supérieure de la chaussure, à partir de l’extrémité des orteils. Il placera sa main gauche par-dessous et fera ainsi glisser les mains jusqu’aux chevilles inclusivement. Il fera de même pour la chaussure du pied gauche en mettant sa main gauche par-dessus et sa main droite par-dessous. Mais il ne passera pas la main sur la terre qui pourrait se trouver sous la chaussure, ou sur le crottin d’une bête de somme. Il devra au préalable enlever cela en frottant ou en le lavant. Selon une autre opinion, le fidèle doit madéfier le dessous des khuffs en commençant aux chevilles pour aboutir aux extrémités des orteils, et ce, afin de ne pas ramener vers le talon quelque parcelle d’excrément humectée par la madéfaction. Si de la terre adhère au-dessous des khuffs, il ne devra point procéder à la madéfaction avant de l’avoir enlevée.