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Doctrine Malikite

Au Nom de Dieu le Clément, Miséricordieux



Le Prophète (paix et salut sur lui) dit : « Chercher la science est une obligation pour chaque musulman ».

Il dit aussi : « les Anges étendent leurs ailes à celui qui cherche la science : par satisfaction de ce qu'il fait ».

Et il dit : «Certes, Allah, et Ses anges, les habitants des cieux et de la terre, jusqu'à la fourmi dans sa tanière et jusqu'au poisson prient pour celui qui enseigne aux gens le bien ».

Qu’Allah fasse de ce Forum une aumône courante pour Sa Face généreuse.

Que nos intentions soient purement pour Allah seul.

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La prière des deux fêtes

 ashwaq
Samedi 29 Septembre 2007

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CHAPITRE 17(la Risâla d'Ibn Abî Zayd):
De la prière des deux fêtes (çalât al ‘idayn) et du takbîr des jours de Minâ.

La prière des deux fêtes est une pratique traditionnelle d’obligation(sunna Muakkada) ou encore sunna appuyée. L’imâm et les fidèles sortent de chez eux pour s’y rendre après le lever du soleil, de manière à arriver au moment fixé pour la prière. Elle ne comporte ni appel ni réappel. L’imâm fait avec les fidèles deux rak’a dans lesquelles il récite à haute voix la première sourate du Coran, la sourate 'sabbih’ isma rabbika’l-a’la ' et la sourate (wa’chamsi wad’uhâhâ) (S. 91) et autres analogues. Dans la première rak’a, il est dit sept fois le takbîr avant la récitation coranique, y compris le takbîr du commencement de la prière; dans la seconde, il dit cinq takbîr, non compris celui qu’il doit dire en se relevant. Chaque rak’a comporte deux prosternations. Puis, il dit le tachahhud et le salut final; puis il monte en chaire et fait le prône. Il s’assoit au début et au milieu de celui-ci, et puis il se retire. Il est recommandé qu’au retour, il prenne un autre chemin qu’à l’aller. Cette recommandation vaut aussi pour les fidèles.

S’il s’agit de la fête des sacrifices (‘îd al-ad’h’â) [l’aïd al-kabir], L’imâm se rendra, avec son animal à sacrifier, au muçallâ. Là, il l’égorgera en lui tranchant la jugulaire et de manière que les fidèles en aient connaissance et qu’alors, à leur tour ils égorgent leur bête à sacrifier.

L’imâm devra dire à haute voix : Allah akbar en sortant de sa demeure, à la fête de la rupture du jeûne comme à celle des sacrifices, jusqu’à ce qu’il arrive au muçallâ. Les fidèles feront de même. Quand l’imâm entrera pour faire la prière, ils cesseront de dire Allah akbar, mais ils répéteront le takbîr de l’imâm, au cours de la khut’ba et l’écouteront en silence pour le reste.

Pendant la journée des sacrifices, les fidèles diront le takbîr aussitôt après les prières, depuis celle du dh’uhr du premier jour de la fête, jusqu’à celle du çubh’ du quatrième jour qui est la dernière des journées de Mina. Ils diront le takbîr à la prière du çubh’ [du quatrième jour], puis, ils cesseront de le dire. Le takbîr qui suit immédiatement les prières consiste dans la formule : ' Allah akbar, Allah akbar '. Ils feront bien d’ajouter à cela, s’ils veulent un tahlîl(lâ Ilâha Illa Allah) et un tahmid (al-hamdulillah) et de dire encore: Allah akbar, Allah akbar et Lillahi’l-h’amdu. C’est là la tradition rapportée par l’Imâm Mâlik, tant en ce qui concerne la première partie de ces prescriptions que le reste. Mais, pour l’ensemble, toute latitude est laissée aux fidèles. Les jours déterminés[1] sont les trois jours du sacrifice et ' les jours dénombrés ' [2] sont les jours de Mina, c’est-à-dire les trois jours après le premier jour du sacrifice.

Le lavage (ghusl) est recommandé pour les deux fêtes, mais il n’est pas de rigueur. L’usage du parfum est aussi recommandé à cette occasion ainsi que le port des beaux vêtements (de préférence nouveaux).

Notes:
[1] Dont parle le Coran (Sourate 22 verset 29).
[2] Dont parle le Coran (Sourate 2 verset 199).


 ashwaq
Samedi 13 Octobre 2007

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Dans le muçalla: pas de prières surérogatoires avant ni après la prière de la fête.
Dans la mosquée on peut faire la 'Tahiyyat Al-masjid'.

Comprendre-l-islam