Beaucoup de jeunes aujourd’hui se plaisent à réfuter les paroles des maîtres et savants et se permettent même d’accuser de shirk ceux qui ont choisi de prendre leur éducation et leur science des savants et maîtres ! Ceci en mettant en avant une parole très mal comprise et utiliser à tord et à travers : pas d’intermédiaire en Islam !
Ces personnes suivent ainsi leurs propres passions, leurs propres interprétations et insufflations erronées, s’égarent ainsi et égarent avec eux ceux qui les suivent (que Dieu nous en préserve).
Pour bien comprendre la différence entre l’intermédiaire (wâsita) : الواسطة, bannie et interdite en Islam et la compagnie bénie des maîtres et savants pour prendre la science et l’éducation : qui est une chose très recommandée dans notre religion : on définit d’abord ce que Dieu a interdit dans le Coran à ce propos pour que le sujet soit clair pour tout le monde et dans l’espoir que les gens qui ignorent la religion ne se permettent plus de commettre le péché gravissime d’accuser les nobles savants, les nobles maîtres et leurs disciples.
Allah dit dans le Coran : Sourate 9 ,verset 31 :
9.31. «
Ils ont élevé au rang de divinités en dehors de Dieu leurs rabbins et leurs moines, ainsi que le Messie, fils de Marie, alors qu’ils avaient reçu ordre de n’adorer que Dieu l’Unique, en dehors duquel il n’y a point de divinité. Gloire à Lui ! Il est infiniment au-dessus de ce qu’ils prétendent Lui associer. »
Dans les exégèses (Tafsîr) de ce verset chez l’éminent savant Qurtubî on trouve :
Ils ont pris leurs savants et leur ascètes pour divinités en dehors de Dieu :
ceci parce que ces savants et ascètes ont transformé pour eux le licite en illicite et l’illicite en licite. [Ils ont ainsi légiféré pour eux le contraire de ce que Allah a révélé, en toute connaissance de cause et en suivant ainsi leur passion et en préférant l’éclat de ce bas monde sans craindre le châtiment d’Allah…]
[L’histoire nous rapporte effectivement que beaucoup de moines et rabbins prenaient l’argent et autres biens pour légiférer aux gens des choses interdites par Dieu …]
Al-a’mash et Sufyân rapportent selon Habîb Ibn Abî thâbith selon Abî Al-bukhturî : j’ai demandé au [grand compagnon] Hudhayfa (que Dieu l’agrée) à propos de la parole du Très Haut : « Ils ont élevé au rang de divinités en dehors de Dieu leurs rabbins et leurs moines »,
est-ce qu’ils les ont adoré ?! Hudhayfa répondit :
« non. Mais ils ont rendu licite l’illicite et ils les ont suivi ; et ils ont rendu l’illicite licite et ils les ont suivi dans cela»
On voit ainsi très clairement ce qui a été reproché aux gens du Livre avant nous.
{ اتخذوا أحبارَهم } أي: علماءَهم { ورهبانَهم }؛ عُبَّادَهم { أرباباً من دون الله }؛ بأن أطاعوهم في تحريم ما أحل الله، وتحليل ما حرم الله، وفي السجود لهم، { والمسيحَ ابنَ مريمَ }؛ بأن جعلوه ابن الله، { وما أمروا إلا ليعبدوا إِلهاً واحداً } وهو الله الواحد الحق، وأما طاعة الرسول ـ عليه الصلاة والسلام ـ وسائر من أمر بطاعته، فهو في الحقيقة طاعة الله، { لا إله إلا هو }؛ تقرير للتوحيد، { سبحانه عما يشركون }؛ تنزيهاً له عن أن يكون معه شريك.
فالوسائط؛ كالأنبياء والأولياء، إنما هم مُوَصِّلونَ إلى الله، دالون عليه
روى الأعمش وسفيان عن حبيب بن أبي ثابت عن أبي البَخْتَرِيّ قال: سئل حذيفة عن قول الله عزّ وجلّ: { ٱتَّخَذُوۤاْ أَحْبَارَهُمْ وَرُهْبَانَهُمْ أَرْبَاباً مِّن دُونِ ٱللَّهِ } هل عبدوهم؟ فقال لا، ولكن أحَلّوا لهم الحرام فاستحلّوه، وحرّموا عليهم الحلال فحرّموه. وروى الترمذِيّ ' عن عدِيّ بن حاتم قال: أتيت النبيّ صلى الله عليه وسلم وفي عنقي صليب من ذهب. فقال: «ما هذا يا عدِيّ ٱطرح عنك هذا الوثن» وسمعته يقرأ في سورة «براءة» «اتَّخَذُوا أَحْبَارَهُمْ وَرُهْبَانَهُمْ أَرْبَاباً مِنْ دُون اللَّهِ وَالْمَسِيحَ ابْنَ مَرْيَمَ» ثم قال: «أما إنهم لم يكونوا يعبدونهم ولكنهم كانوا إذا أحلّوا لهم شيئاً استحلّوه وإذا حرّموا عليهم شيئاً حرّموه» ' قال: هذا حديث غريب لا يُعرف إلاَّ من حديث عبد السَّلام بن حرب. وغُطيف بن أَعْيَن ليس بمعروف في الحديث.
مقتطف من تفسير القرطبي و تفسير ابن عجيبة لآية 31 من سورة التوبة
Pour ce qui est du suivi et de la compagnie des nobles savants musulmans :
Les savants musulmans ne légifère rien, ils prennent tout simplement leur science et Fatwas du Coran et de la Sunna authentique en interprétant les textes sacrés selon la compréhension de nos pieux prédécesseurs qui ont appris cela du Prophète (paix et salut sur lui) et si le sujet en question est absent des textes sacrés [Coran et Sunna], ils utilisent les outils connus et reconnus de l’Ijtihâd, comme le démontre bien ces deux Hadîths:
Le Prophète (paix et salut sur lui) avait enseigné à Mu'âdh ibn Jabal(que Dieu l’agrée) avant de l’envoyer au Yémen comme messager des bonnes valeurs de l’Islam: 'Selon quoi jugeras-tu lorsque le besoin s'en présentera ? – Selon le Livre de Dieu, avait répondu Mu'âdh. – Et si tu ne trouves pas (de solution explicite) dans le Livre de Dieu ? – Je jugerai alors selon les Hadîths du Messager de Dieu, avait répondu Mu'âdh. – Et si tu ne trouves pas (de solution explicite) dans les Hadîths du Messager de Dieu ? – Je ne manquerai alors pas de faire un effort de réflexion (ijtihâd) pour formuler mon opinion, avait répondu Mu'âdh.' Sur quoi le Prophète avait manifesté son approbation en ces termes : 'Louange à Dieu qui a guidé le messager du Messager de Dieu vers ce qu'agrée le Messager de Dieu' (rapporté par at-Tirmidhî et Abû Dâoûd, voir aussi A'lâm ul-muwaqqi'în, tome 1 pp. 49-50).
Le Prophète (paix et salut sur lui) a dit :
« lorsque le juge a fait un effort (juridique) (ijtahada) puis a atteint la vérité, il a deux récompenses, et s’il a fait un effort (juridique) et s’est trompé, il a une seule récompense ». Rapporté par Al-Bukhârî : Hadîth n° : 6805 : chapitre : « Al- i‘tisâm bi al-kitâb wa as-sunna »
Ainsi, on voit clairement que suivre les savants pieux et vertueux, c’est suivre les commandements du Prophète (paix et salut sur lui), car ils ne font que les rapporter de façon fidèle et fiable et avec la compréhension juste et authentique. Sans pour autant que ces savants soient parfaits ni infaillibles.
Pour ce qui est de la compagnie des pieux et vertueux : cette compagnie est très recommandée dans notre religion. Accompagner un maître ou savant pieux et vertueux était de tout temps recommandé pour bien apprendre notre religion, pour améliorer notre comportement, pour rester dans la ligne droite.
La compagnie des véridiques et des vertueux influe positivement sur notre comportement et sur notre foi et inversement la compagnie (fréquentation) des gens du mal nous amène au péché et fait diminuer notre foi…Ceci est attesté par le Coran et le Sahîh de la Sunna :
Voici quelques preuves traduites en français :
Dieu dit dans le Coran: «
Ô vous qui croyez ! Craignez Allah et soyez avec les véridiques »[1].
Et Il dit : «
Le Miséricordieux, interroge donc quelqu'un de bien informé sur Lui (expert) »[2].
Et Il dit :« Ô vous qui croyez ! Craignez pieusement Dieu et efforcez-vous de trouver
le moyen de vous rapprocher de Lui ! Déployez vos efforts pour Sa cause, ainsi vous réussirez ! »[Sourate 5 verset 35]
{ وابتغوا إليه الوسيلة } أي: اطلبوا ما تتوسلون به إلى رضوانه، والقرب من جناب قدسه من الطاعات، وترك المخالفات، { وجاهدوا في سبيله }.
الإشارة: لا وسيلة أقرب من صحبة العارفين، والجلوس بين أيديهم
Et dans un autre verset, Dieu (exalté soit-Il) dit: «
Les amis les plus intimes sont ce jour-là ennemis les uns des autres sauf les gens pieux »[3].
Dans un autre verset : «
Fais preuve de patience (en restant) avec ceux qui invoquent leur Seigneur matin et soir, désirant Sa Face. Et que tes yeux ne se détachent point d'eux, en cherchant (le faux) brillant de la vie sur terre. Et n'obéis pas à celui dont Nous avons rendu le cœur inattentif à Notre Rappel (à l'invocation de Dieu), qui poursuit sa passion et dont le comportement est outrancier »[4]
(notons au passage que ce verset fut révélé à propos des gens du banc (ahl as-suffa) composés des pauvres (Fuqara) parmi les croyants (les émigrés) : Salmân le Persan, Bilâl l’éthiopien, Suhayb Ar-rumî…Qui ont fait de la mosquée du Prophète (paix et salut sur lui) leur lieu de retraite et de Dhikr (invocation d’Allah)…La révélation a demandé au bien aimé Messager (paix et salut sur lui) de s’allier à eux…)
والمراد بهم فقراء المؤمنين؛ كعمار وصهيب وخباب وبلال
وقال سلمان الفارسي رضي الله عنه: جاءت المؤلّفة قلوبهم إلى رسول الله صلى الله عليه وسلم: عيينة بن حِصْن والأقرع بن حابس فقالوا: يا رسول الله؛ إنك لو جلست في صدر المجلس ونحيّت عنا هؤلاء وأرواح جبابهم ـ يعنون سلمان وأبا ذرّ وفقراء المسلمين، وكانت عليهم جباب الصوف لم يكن عليهم غيرها ـ جلسنا إليك وحادثناك وأخذنا عنك، فأنزل الله تعالى: { وَٱتْلُ مَآ أُوْحِيَ إِلَيْكَ مِن كِتَابِ رَبِّكَ لاَ مُبَدِّلَ لِكَلِمَاتِهِ وَلَن تَجِدَ مِن دُونِهِ مُلْتَحَداً وَٱصْبِرْ نَفْسَكَ مَعَ ٱلَّذِينَ يَدْعُونَ رَبَّهُم بِٱلْغَدَاةِ وَٱلْعَشِيِّ يُرِيدُونَ وَجْهَهُ } حتى بلغ ـ { إِنَّا أَعْتَدْنَا لِلظَّالِمِينَ نَارًا أَحَاطَ بِهِمْ سُرَادِقُهَا }. يتهددهم بالنار. فقام النبيّ صلى الله عليه وسلم يلتمسهم حتى إذا أصابهم في مؤخر المسجد يذكرون الله قال: ' الحمد لله الذي لم يمتني حتى أمرني أن أصبر نفسي مع رجال من أمتي، معكم المحيا ومعكم الممات '
وقيل: نزلت في بيان أهل الصُّفَّة، وكانوا نحو سبعمائة، فتكون الآية مدنية.
ثم وصفهم بالإخلاص، فقال: { يُريدون وجهه }
أنظر تفسير القرطبي و تفسيرالطبري وابن عجيبة
Voir aussi et méditer dans la Sourate Al-kahf (la Caverne), les versets expliquant la recherche puis la compagnie du Prophète Moïse au vertueux Al-Khidr (versets de 60 à 82).
Abû Mûsâ (que Dieu l’agrée) a rapporté que le Prophète (paix et salut sur lui) a dit : «
Le compagnon vertueux et le compagnon malfaisant sont respectivement comparables au vendeur du musc et au forgeron. Le vendeur du musc t’en donne ou t’en vend ou encore il émane de sa personne une odeur agréable, tandis que le forgeron risque de brûler tes habits ou il répand une odeur nauséabonde »[5].
Ibn ‘Abbâs, que Dieu les agrée tous les deux (Ibn ‘Abbâs et son père), rapporte : « Quelqu’un demanda : «
Ô Prophète, quelle est la meilleure personne auprès de laquelle on s’assoit ? » Il dit : « Celui dont la vue vous rappelle Dieu, dont les paroles ajoutent à votre science et dont les actes vous rappellent l’au-delà. » »
Abû Hurayra, qu'Allah l'agrée, rapporte: le prophète que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur lui a dit: «
l'homme suit la religion de son compagnon intime, que chacun de vous fasse attention à celui qu'il prend pour ami »[6].
Abû Hurayra rapporte que l'Envoyé d'Allah (bénédiction et paix sur lui) a dit: «
Allah a dit: Celui qui fait montre d'hostilité envers un de mes walis (amis, saints, élus) Je lui déclare la guerre. Mon serviteur ne se rapproche pas de moi par quelque chose de plus agréable à Mes yeux que l'accomplissement de ce que Je lui ai prescrit et , Mon serviteur ne cesse de se rapprocher de Moi par des oeuvres surérogatoires au point que Je l'aime. Et lorsque Je l'aime, Je suis son ouie par laquelle il entend, son regard par lequel il voit, sa main par laquelle il saisit, et son pied avec lequel il marche; s'il Me demande, assurément Je l'exaucerai; s'il cherche prés de Moi asile, assurément; Je le lui donnerai.' Rapporté par Al-Bukhârî.
Abû Sa‘îd rapporte que le prophète (paix et salut sur lui) dit : «
Il y a parmi ma communauté ceux qui intercèdent en faveur de troupes de gens (Al-fiâm), ceux qui intercèdent en faveur d’une tribu, ceux qui intercèdent en faveur d’un groupe et ceux qui intercèdent en faveur d’une personne, jusqu’à ce qu’ils rentrent au Paradis »[7]
La relation entre le maître et le disciple et entre les disciples, est une relation de respect et d’amour en Dieu (Mahabba fî-llah).
Abû Hurayra rapporte que le prophète (paix et salut sur lui) dit : «
Dieu dit au jour de la résurrection : Où sont ceux qui s’aiment en Moi (en Ma majesté), Je les mets sous Mon ombre, ce jour où il n’y a pas d’ombre si ce n’est Mon ombre »[8].
L’éminent savant et maître Ibn ‘Atâ Allah Al-Iskandarî (d’Alexandrie) a dit dans ses sagesses (Hikam): « Gloire à Celui qui ne guide certains aspirants vers Ses amis (c’est-à-dire les Saints de Dieu), que parce que ceux-ci sont les guides vers Lui, et qui ne fait parvenir jusqu’à eux que ceux qu’Il veut faire arriver jusqu’à Lui. »
Il a dit aussi : « Ne prends pas pour compagnon celui dont l ‘état ne te stimule pas et dont les paroles ne te montrent pas la voie de Dieu. »
La stimulation de l’état se produit quand le disciple se rattache à Dieu en se détachant des créatures et de toutes les envies passionnelles. Grâce au compagnonnage, l’état du disciple est encouragé à s’orienter vers Dieu.
Peu à peu, il devient conscient de la puissance de Son Seigneur, il ne compte que sur Lui dans ses demandes, il se rende compte de l’incapacité des créatures à l’atteindre. Ainsi, le disciple se met à agir conformément à la Loi divine d’une manière complète et équilibrée. C’est là la caractéristique des Gens de l’Unité (muwahidîn) et des Connaissants (‘ârifîn).
Le disciple sincère ne cherche pas à percer les mystères qui lui sont voilés mais il cherche la compagnie du maître qui lui indique les défauts qui lui sont cachés. Ainsi, il s’occupe de ses défauts et non pas des défauts des autres et des jugements inutiles.
La nature de l’âme humaine est de s ‘imprégner de celui qu’elle prend pour modèle. Si le modèle est bon, l’âme tend à être bonne. Tout le secret du compagnonnage est là. Le disciple, grâce à la présence d’un maître Spirituel véridique, se pare des qualités de son maître, comme la sincérité de l’orientation vers Dieu, le bon caractère envers Dieu et Ses créatures, l’amour de Dieu et de son Prophète -sur lui la paix et le salut- et la miséricorde envers toutes les créatures.
A l’inverse, la fréquentation de ceux qui ne possèdent pas une sincérité du cœur exemplaire, qui sont encore marqués par des vices apparents et/ou cachés, ne peut apporter à celui qui les accompagne que l’acquisition et la persistance des mêmes souillures.
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Réponse satisfaisante à celui qui cherche à élucider les questions de la compagnie d’un maître, par Ibn Khaldûn
Notes de bas de page :
[1] Sourate Tawbah, verset : 119
[2] Sourate 26, verset 59 : les walis ou les élus ou encore « les experts en Dieu: khabîr, pluriel : khubarâ » existent et existeront tant que le soleil brillera sur cette terre : Abû Hurayra rapporte que l'Envoyé d'Allah (bénédiction et paix sur lui) a dit: « Allah a dit: Celui qui fait montre d'hostilité envers un de mes walis (amis, saints, élus) Je lui déclare la guerre. Mon serviteur ne se rapproche pas de moi par quelque chose de plus agréable à Mes yeux que l'accomplissement de ce que Je lui ai prescrit et , Mon serviteur ne cesse de se rapprocher de Moi par des oeuvres surérogatoires au point que Je l'aime. Et lorsque Je l'aime, Je suis son ouie par laquelle il entend, son regard par lequel il voit, sa main par laquelle il saisit, et son pied avec lequel il marche; s'il Me demande, assurément Je l'exaucerai; s'il cherche prés de Moi asile, assurément; Je le lui donnerai.' Rapporté par Al-Bukhârî.
[3] Sourate 43, verset 67.
[4]Coran : Al-Kahf (la caverne), verset 28.
[5] Rapporté dans le Sahîh al-Bukhârî : Hadîth 1926 (p 823) le livre des bêtes à égorger et du gibier : dans « le sommaire du sahih al-bukhârî » Tome II, par L’Imam Zein Ed-Dine Ahmed ibn Abdul-Latif A-Zoubaidi.
[6] Rapporté par At-tirmithî dans ses Sunans (Kitâb Az-zuhd) et Abû Dâwûd dans ses Sunans (kitâb al-adab).
[7] Rapporté par At-tirmithî dans ses sunans (Kitâb sifat Al-qiyâma wa ar-raqâiq wa al-wara‘).
[8] Rapporté par Muslim (Kitâb Al-birr wa As-silla wa al-âdâb).