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Doctrine Malikite

Au Nom de Dieu le Clément, Miséricordieux



Le Prophète (paix et salut sur lui) dit : « Chercher la science est une obligation pour chaque musulman ».

Il dit aussi : « les Anges étendent leurs ailes à celui qui cherche la science : par satisfaction de ce qu'il fait ».

Et il dit : «Certes, Allah, et Ses anges, les habitants des cieux et de la terre, jusqu'à la fourmi dans sa tanière et jusqu'au poisson prient pour celui qui enseigne aux gens le bien ».

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De la prosternation (sujoûd) dans la récitation du Coran: Sujûd At-tilâwa

 ashwaq
Samedi 29 Septembre 2007

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La Risâla d'Ibn Abî Zayd:
CHAPITRE 13
De la prosternation (sujoûd) dans la récitation du Coran.

L'imâm Abû Dâwud, dans ses Sunan, rapporte :
Ibn Umar - qu'Allah l'agrée - a rapporté :
'Le Prophète - que la Bénédiction et la Paix soient sur lui - avait pour habitude de nous réciter le Coran. S'il récitait un verset de prosternation, il faisait le takbir et se prosternait, et nous nous prosternions avec lui.'

Dans le Sahîh de Muslim:
Le Prophète - que la Bénédiction et la Paix soient sur lui - dit :'Quand le fils d'Adam lit (un verset de prosternation) et se prosterne, Satan se retire loin(i'tazala) en pleurant et dit: 'Malheur à moi, le fils d'Adam fut ordonné de se prosterner et il se prosterna et il a le Paradis; et on m'a ordonné de me prosterner et j'ai désobéi et j'aurai l'Enfer' '

Chez les malikites il est détestable de lire volontairement avec un verset de prosternation dans une prière obligatoire.

La récitation du Coran comporte onze prosternations qu’on appelle les ‘azâ’im. Aucune d’elles n’a trait à la partie du Coran dite mufaççal qui débute par les lettres mystiques alif, lâm mîm çâd. En voici le détail :
1- Dans la sourate Al-a’raf (sourate 7 ) en arrivant aux mots : ' et ils proclament Sa gloire et se prosternent devant Lui » qui terminent la sourate. Le fidèle en prière fait un takbîr et une prosternation (sujûd), après avoir fait cette prosternation se lève(en faisant le takbîr) et récite autant de versets de la sourate al Anfâl (sourate 8), ou d’une autre, qu’il lui est alors possible de réciter, puis, il fait une inclination...
2. Dans la sourate ar-Ra’d (sourate 13), en arrivant aux mots : 'et leurs ombres, aux matins et soirs' (se prosternent devant lui (v 13).
3. Dans la sourate an-Nah’l (sourate 16), en arrivant aux mots : 'Ils craignent leur Seigneur qui est au-dessus d’eux et ils font ce qui leur est ordonné ' (v 52).
4. Dans la sourate des Banoû Isrâ’îl (sourate 17), en arrivant aux mots : 'Ils se jettent la face contre terre; ils pleurent et cela augmente leur humilité ' (v 109).
5. Dans la sourate de Maryam (s 19), en arrivant aux mots : 'Lorsqu’on leur énumérait les signes merveilleux du Miséricordieux, ils tombaient prosternés et pleurant' (v 59).
6-: Dans la sourate al H’ajj (s 22), au début, en arrivant aux mots : ' et celui qu’Allah humilie n’aura personne qui l’honore. Allah fait ce qu’Il veut ' (v 19).
7- Dans la sourate al Furqân, (s 25), en arrivant aux mots :' Nous prosternerons-nous pour obéir à Tes ordres ? Et cela augmente leur répugnance ' (v 61).
8- Dans la sourate al Hudhud (an-Naml) (s 27) en arrivant aux mots : ' Allah en dehors de qui il n’y a point de divinité; il est le possesseur du trône de Majesté ' (v 26).
9- Dans la sourate alîf-lâm-mîm, tanzil.. (s 32), en arrivant aux mots : ' Ils ont proclamé la gloire de leur Seigneur et ne sont point orgueilleux ' (v 15).
10- Dans la sourate çad (s 38) en arrivant aux mots : ' et il implora le pardon de son Seigneur, et s’inclina profondément et fit acte de repentance ' (v 23), ou, selon d’autres, en arrivant aux mots : ' C’est une place très rapprochée et une excellente demeure ' (v 24).
11- Dans la sourate hâ-mim, tanin (s 41), en arrivant aux mots : ' Prosternez vous devant Allah qui les a créés, si c’est bien Lui que vous adorez ' (v 37).

Le fidèle ne fera la prosternation au cours de la récitation que s’il a fait préalablement l’ablution et il prononcera le takbîr à cette occasion, mais il ne dira pas le salut final après. Il a toute latitude pour dire [ou ne pas dire] le takbîr en se relevant [ de sa prosternation]. Mais, dans notre rite, il est préférable qu’il le dise.

Cette prosternation doit être faite par ceux qui récitent ces versets au cours d’une prière obligatoire ou surérogatoire. Elle sera également faite par ceux qui la récitent après le çubh’ tant que la lumière du jour n’a pas encore apparu, et après le ‘açr tant que le soleil n’a point commencé à pâlir.

Chez les malikites il est détestable de lire volontairement avec un verset de prosternation dans une prière obligatoire.

Il est mandûb de faire entre autre Du'a pendant cette prosternation:
'Allahumma uktub lî bihâ 'indaka ajran, wa da' 'annî bihâ wizran, wa ij'alhâ lî 'indaka dhukhran, wa taqabbalhâ minnî kamâ taqabbaltahâ min 'abdika Dâwud'
 ashwaq
Dimanche 30 Septembre 2007

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Pour le Sujûd at-tilâwa il est détestable de le faire après Al-isfâr (la première clarté) et il est autorisé de le faire avant cela.
Il est possible de le faire avant la pâleur du soleil et il est détestable après (jusqu'à ce que la prière du Maghreb soit accomplie).
Il est interdit de le faire au moment du lever du soleil et au moment de son coucher.
(comme cela a été spécifié sur le post concernant 'les temps où on ne doit pas faire les prières surérogatoires')
 Ashaarite
Dimanche 30 Décembre 2007

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Je sais que le sujûd at-tilâwa est fait par celui qui récite et celui qui écoute sa récitation(du verset du sujûd): si ils sont en état d'ablution et dans les temps où il est autorisé de faire la prière surérogatoire.
La question que je pose est : qu'elle est le statut juridique de ce sujûd?
 Ashwaq
Dimanche 30 Décembre 2007

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Le sujûd at-tilâwa est une sunna muakkada (sunna appuyée) et non une obligation.
voir Al-Ma'ûna Tome I page 148 et Al-muntaqâ tome II page 419.

Comme vous dites elle est accomplie en état d'ablution,dans un endroit non souillé et en direction de la Qibla:dans les temps où il est autorisé de faire la prière surérogatoire. Celui qui est de passage et qui n'écoute pas la récitation (qui l'entend seulement: as-sâmi'a): n'est pas tenu de faire le sujûd at-tilâwa.

NB:
(certains auteurs traduisent 'sunna Muaakkada' par: obligation traditionnelle ou une pratique traditionnelle d'obligation et ils traduisent le 'Fard' par obligation divine).
 Islam_net
Mardi 1 Janvier 2008

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As-Salamou 3alaykoum,

Cette prosternation est-elle uniquement valable lorsqu'on récite le Coran en arabe ? S'accomplit-elle uniquement lorsqu'on récite ou même lorsqu'on entend la récitation par un récitateur ?
 Ashaarite
Mercredi 2 Janvier 2008

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A signaler que la récitation (at-tilâwa) veut dire lire ou réciter le Coran en arabe.
La lecture en français des versets traduits du Coran s'appelle une étude ou une traduction des versets du Coran.
 Islam_net
Mercredi 2 Janvier 2008

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Baraq'Allah ou fikoum.

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