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Au Nom de Dieu le Clément, Miséricordieux
Le Prophète (paix et salut sur lui) dit : « Chercher la science est une obligation pour chaque musulman ».
Il dit aussi : « les Anges étendent leurs ailes à celui qui cherche la science : par satisfaction de ce qu'il fait ».
Et il dit : «Certes, Allah, et Ses anges, les habitants des cieux et de la terre, jusqu'à la fourmi dans sa tanière et jusqu'au poisson prient pour celui qui enseigne aux gens le bien ».
Qu’Allah fasse de ce Forum une aumône courante pour Sa Face généreuse.
Que nos intentions soient purement pour Allah seul.
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Condition pour se (re)convertir: la Shahâdatân...
Dans son ouvrage (Ad-dur Ath-thamîn) d’explication du matn d’Ibn ‘âshir : Mayyâra Al-mâlikî rapporte (page 61 et suivante) :
Le fait de prononcer la Shahâdatân (en arabe) « ashhadu anlâ ilâ ha Illa Allah wa ashhadu Anna Muhammadan Rasûlu Allah »
Est obligatoire une fois dans la vie du musulman avec la foi.
Si le croyant ne la prononce jamais : sa croyance reste correcte (tant qu’elle est dans le cœur) mais il aura péché (‘âsin).
Il convient même au croyant de la réciter souvent pour profiter de son utilité dans ce monde et dans l’autre.
Quand au mécréant, le fait de la prononcer est obligatoire (pour devenir musulman) et cela constitue la condition pour qu’il devienne croyant (musulman). Sauf s’il ne peut pas la prononcer tout étant convaincu de son contenu par son cœur (comme s’il meurt avant de la prononcer ou qu’il soit muet…) là les sunnites s’accordent pour dire que cette personne reste musulmane tant que la foi s’est installée dans son cœur.
Pour celui qui ne prononce pas la Shahâda :
Si c’est un musulman de naissance et qu’il ne la prononce pas par impossibilité (comme le muet) : il sera comme celui qui l’a prononcé.
S’il ne la prononce pas par refus et négation : là il est mécréant.
Si il ne l’a prononce pas par insouciance : il y a deux avis : l’un des deux avis considère cette personne comme s’il l’avait prononcé.
Il cite pour cela deux Hadîths :
« Celui qui a eu comme derniers mots (avant de quitter cette vie) « lâ ilâha Illa Allah », celui là rentrera au Paradis »
« Celui qui meurt en sachant qu’il n’ y a de divinité si ce n’est Allah, rentrera au Paradis »
Il dit que le premier Hadîth concerne ceux qui peuvent prononcer et que le deuxième concerne ceux qui ne peuvent pas prononcer avec la langue.
Pour la conversion : la présence de témoins ou de l’Imam n’est pas une condition. Cette formalité sert surtout pour des raisons administratives pour pouvoir faire le Hadj ou se marier à une musulmane entre autre…Cette formalité sert à la reconnaissance public…L’essentiel étant la conviction intérieure et l’agrément d’Allah « Connaisseur des secrets ».
Pour le Ghusl: il y a des savants qui l'obligent et il y a d'autres qui le préfèrent seulement.
En effet, les hanbalites par exemple considèrent que le Ghusl est obligatoire suite à la conversion ou pour celui qui revient de l'apostasie: en considérant que la mécréance est une souillure morale ET physique.
Pour les malikites dans une de leur version ils ne l'obligent pas*: sauf s'il y a une cause physique (janâba, menstrues....).
* le recommandent seulement: et un seul Ghusl suffira à la fois pour lever la Janâba et pour la conversion.
La conversion à l'Islam efface tout ce qui est avant. Le converti commence une nouvelle page, une nouvelle vie, il n'a rien à rattraper (ni jeûne, ni prières, ni zakât...).
NB: Pour les nouveaux convertis il est important de se faire assister par des gens compétents (en toute douceur et pédagogie) pour apprendre à faire la prière, le jeûne, la Zakât...Et pour répondre aux questions...
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