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Cas du pardon



Celui qui boit ou mange par oubli, doit cesser cette action dès qu'il se rappelle son état de jeûne, et il doit poursuivre le jeûne le reste du jour. Le Prophète (paix et salut sur lui) a dit : « quand celui qui jeûne boit ou mange par mégarde, qu'il poursuive son jeûne. C'est Dieu qui l'a nourri et qui lui a donné à boire.»[1] L'opinion la plus courante chez les malikites est qu'il doit rattraper plus tard ce jour (sauf s'il s'agit du jeûne surérogatoire: là il n'aura pas à le rattraper dans ce cas de l'oubli).

Celui qui commet l’acte intime (sexuel) par oubli en journée de Ramadan doit seulement rattrapage.

Le jeûneur qui a sous la contrainte rompu son jeûne, doit reprendre son jeûne dès le lever de cette contrainte et continuer ainsi le jeûne de sa journée : il rattrapera ensuite plus tard ce jour.
La femme qui a été contrainte à l’acte sexuel par son mari en journée de Ramadan devra rattraper ce jour et son mari doit en plus du rattrapage faire deux expiations : une pour sa rupture volontaire de cette journée et une pour avoir contraint sa femme : c’est ce que pense l’Imâm Mâlik.
Dans la Mudawwana de l’Imâm Sahnûn :
فما قول مالك فيمن أكره امرأته في رمضان فجامعها نهارا ما عليها وما عليه (فقال) عليه القضاء والكفارة وعليه الكفارة أيضا عنها وعليها هي القضاء (قال) وكذلك الحج أيضا عليه أن يحججها ان هو أكرهها ويهدى عنها (قلت) فما قول مالك فيمن جامع امرأته أياما في رمضان (فقال) عليه لكل يوم كفارة وعليها مثل ذلك ان كانت طاوعته وان أكرهها فعليه أن يكفر عن نفسه وعنها وعليها قضاء عدد الايام التي أفطرتها (قلت) فان وطئها في يوم مرتين ما قول مالك في ذلك (فقال) كفارة واحدة


Notes:

[1] Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim


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